À l’inverse de la plupart des marchés de l’investissement, l’immobilier n’a subi qu’une baisse relative de ses demandes d’achat après la crise sanitaire de 2020. Les taux restent stables, les produits de luxe ont même été épargnés.
La crise sanitaire n’a pas complètement gelé l’investissement immobilier
Certes, les travaux de construction dans le neuf et de restauration dans l’ancien ont été stoppés durant le 1er semestre 2020. Une dépression qui a également affecté la conclusion de nouveaux contrats chez les promoteurs immobiliers.
Pour autant, avec la généralisation des plateformes en ligne, l’investissement immobilier n’a pas été complètement gelé. Il semble même que le temps libre dont ont bénéficié (contre leur gré) de nombreux Français a suscité un regain d’intérêt pour les placements en général. Et celui de la pierre en particulier !
On peut, de fait, se questionner sur l’état de santé de l’investissement immobilier après la crise de la Covid-19. Qu’en est-il des taux d’emprunt ? Qu’en est-il de l’immobilier de luxe ?
Une chute modérée des prix dans les zones « tendues »
C’est un fait, les prix des biens immobiliers ont baissé en 2020. C’est notamment le cas dans les zones dites « détendues », où la demande d’achat de logements n’est pas très élevée. Pour autant, si l’arrêt des achats pendant la période de confinement a provoqué une baisse logique des prix au m², selon les experts la situation est temporaire. Elle pourrait même déboucher vers une nouvelle hausse dès 2021.
Ce léger recul des prix n’a pas non plus affecté les villes dites « tendues ». Ces dernières pratiquent constamment des tarifs élevés. A Paris, même en situation forcée de télétravail, le niveau de vie des cadres en CDI n’a pas été ébranlé par la crise. Une situation par conséquent assez inégale en France.
La population connaît également une nouvelle appétence pour les maisons individuelles avec jardin en banlieue. Au détriment des logements en habitats serrés dans les centres-villes…
L’immobilier de luxe se maintient
Certes, les établissements prêteurs ont durci leurs conditions d’octroi d’emprunt pour les investisseurs ne pouvant plus garantir leur stabilité professionnelle. Reste qu’avec une moyenne de 1,45 %, les taux des crédits sont bas.
L’occasion de contracter un prêt immobilier pour investir dans le neuf. Vous bénéficiez ainsi des nombreux avantages du dispositif Pinel dans les zones « tendues » où la demande est forte.
Le moment aussi d’investir dans l’immobilier de luxe à Deauville ou encore au Cap Ferret, où le succès des produits huppés n’a pas été démenti par la crise sanitaire. C’est aussi dans le luxe que les taux variables sont les plus fréquents et les plus avantageux pour les emprunts de moyenne durée.